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festival du film de la reunion
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Pierre Salvadori (président du jury)


Avec 7 longs métrages, il est le digne héritier des maîtres de la comédie à l’américaine : Lubitsch ou Edwards pour le comique de situation plein d’esprit (Hors de prix, De vrais mensonges), Hawks ou Capra pour un cinéma à hauteur d’hommes et un regard généreux sur le monde (Après vous…) et les marginaux (Les Apprentis).

Attachantes, décalées ou poétiques, ses histoires mêlent aussi un peu de noirceur (Cible émouvante) ou de mélancolie (... comme elle respire) mais sont toujours servies par une mise en scène élégante, le sens du rythme et des dialogues ciselés.

Fidèle à ses acteurs – Guillaume Depardieu, Marie Trintignant, Audrey Tautou, Nathalie Baye… – il leur offre de savoureuses partitions, entre tendresse, excentricité et émotion.
Louise Bourgoin


Cette exubérante miss météo à l’humour décalé fait des débuts étourdissants en 2008. Elle illumine l’écran face à Fabrice Luchini et Roschdy Zem dans la comédie noire d’Anne Fontaine, La Fille de Monaco, qui lui vaut une nomination amplement méritée aux César.

Depuis, elle affectionne les rôles ambivalents ou à contre-emploi, comme dans le thriller Blanc comme neige. Piquante bimbo manipulatrice (La Fille de Monaco), insolente héroïne de bande-dessinée (Adèle Blanc-Sec), machiavélique BCBG (Sweet Valentine), vénéneuse gothique suicidaire (L’Autre Monde), mère dépressive (Un heureux événement), elle semble pouvoir tout incarner avec une facilité déconcertante, une exigence affirmée et une évidence éclatante.
Léa Drucker


Très remarquée au théâtre, Léa Drucker impose sur grand écran sa présence lumineuse et sa spontanéité naturelle depuis les années 90.

Après des apparitions percutantes chez Mathieu Kassovitz, Cédric Klapisch ou Coline Serreau, cette boulimique de travail obtient un premier rôle marquant dans Papillons de nuit. Excellant dans la comédie (Akoibon, Cyprien) ou le drame (Dans ma peau, Dans tes rêves), elle est sublime et combative dans Virgil, bouleversante dans L’Homme de sa vie et impressionnante de justesse dans Coluche. Patineuse albinos (Narco) ou égérie tyrannique de la danse contemporaine (Le Bruit des gens autour), cette comédienne singulière compose avec subtilité des personnages pétris d’humanité et d’émotion.
Ismaël Aboudou


Professeur, danseur et chorégraphe réunionnais, Ismaël Aboudou a pour crédo la démocratisation de la danse et son ouverture à tous. C’est d’ailleurs la philosophie de l’Institut des Arts, situé à Sainte-Clotilde, qu’il a fondé en 2007 et dirige depuis : regrouper tous les âges, les communautés, les cultures et développer leur créativité.

Diplômé d’État puis formé aux États-Unis pendant quatre ans, ce professionnel hors pair pratique le jazz, les claquettes, le rock & roll et les danses africaine, classique ou de salon avec la même aisance et la même inventivité. Concepteur de ballets ou de pièces chorégraphiques en France et à l’étranger, il célèbre le mouvement, la transmission et la création comme un art de vivre.
Stanislas Merhar


Sa première apparition au cinéma est fracassante. Avec Nettoyage à sec d’Anne Fontaine, il remporte le César du meilleur espoir. Depuis, ses choix attestent d’une rigueur à l’égal de son jeu, profond mais pudique.

Se tournant vers le cinéma d’auteur, Stanislas Merhar multiplie les collaborations prestigieuses avec Jean-Claude Brisseau (Les Savates du bon dieu), Manuel de Oliveira (La Lettre), Chantal Akerman (La Captive) ou Benoît Jacquot (Adolphe).

Transformiste sulfureux, pickpocket traqué, petit voyou de banlieue, séducteur cruel ou photographe rêveur, il offre à chacun de ses rôles sa présence énigmatique et magnétique ainsi que son regard mélancolique et perçant, à la fois glacial et fiévreux.
Laurence Beaumarchais


Elle est à la fois chanteuse de jazz, comédienne et professeur de chant. Présentée comme une des plus belles voix de l’Île tous genres confondus, Laurence Beaumarchais étonne par son parcours qui oscille entre passion pour la tradition et talent pour l’innovation musicale.

Elle brille dans le scat, pratique consistant à créer du rythme avec des onomatopées, largement employée dans le Jazz, ou les indétrônables mélodies créoles, autant que dans le gospel, le blues ou l’improvisation.

Curieuse et pétillante, cette perle rare à la voix d’or, suave et sensuelle, partage régulièrement la scène avec de grands noms de la musique réunionnaise (Bernadette Ladauge, Maxime Laope) ou de nombreux artistes de tous horizons.
Elsa Zylberstein


Avec près de 40 films, cette admiratrice de Gena Rowlands est l’une des personnalités les plus lumineuses du cinéma français. À 17 ans, son teint diaphane et sa grâce envoutante dévorent l’écran dans Van Gogh de Maurice Pialat.

Instinctive, mystérieuse et passionnée, elle enchaîne depuis les rôles forts et complexes, comme dans Mina Tannenbaum, La Petite Jérusalem, La Fabrique des sentiments ou Il y a longtemps que je t’aime (César du meilleur second rôle).

Son image contrastée de femme à la fois forte et fragile, mélange de romantisme et de fantaisie, lui permet de naviguer avec réussite entre comédies (Tenue correcte exigée), films intimistes (Le Temps retrouvé) et fresques historiques (Farinelli).
Claudine Serre


Agent d’illustrateurs italiens, traductrice de bandes-dessinées espagnoles… Après avoir écumé l’Europe, cette insatiable globe-trotteuse pose ses valises à La Réunion, il y a 10 ans.

Éditrice chez Océan Éditions, elle est l’une des principales actrices de l’essor de l’édition jeunesse réunionnaise. Découvreuse de talents ouverte et généreuse, elle parvient à marier avec bonheur auteurs et illustrateurs d’ici et d’ailleurs, à l’image d’une île métissée.

Bercée par les livres dès son enfance, Claudine Serre tombe en amour avec le cinéma au Festival du film italien de Villerupt. Depuis, cette passionnée sans frontières passe à loisir de la page blanche à l’écran noir avec la même curiosité et la même émotion.
Gilles Lellouche


Généreux et inventif, il est aujourd’hui une valeur sûre du 7e art qui s’illustre avec brio dans tous les registres et les univers. Son allure goguenarde fait merveille dans les comédies romantiques (Ma vie en l’air, On va s’aimer) tandis que le film de genre (La Chambre des morts) et le polar (Ne le dis à personne, Le Dernier Gang, À bout portant) exploitent à merveille sa présence virile.

Aimant surprendre, il se révèle également touchant dans Paris ou Les Petits Mouchoirs, délirant dans Volt des studios Disney et méconnaissable dans Les Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec. Également réalisateur de nombreux clips et spots de publicité, il signe avec son compère Tristan Aurouet le génial et déjanté Narco.
Pio Marmaï


Venu du théâtre, Pio Marmaï crève aujourd’hui le grand écran. Comparé à Patrick Dewaere, il excelle d’abord dans les comédies, romantique (Didine), familiale (Le Premier Jour du reste de ta vie) ou policière (La Loi de Murphy).

Il se tourne ensuite vers le genre dramatique avec D’amour et d’eau fraîche et Contre toi. Nommé deux fois au César du meilleur espoir, ce comédien en pleine ascension prouve qu’il sait tout jouer, du jeune amant sensible (Bazar) au trentenaire goûtant aux “joies” de la paternité (Un heureux événement).

En 7 films seulement, il impose sa silhouette charismatique, sa présence intense et son regard ténébreux face à Jacques Gamblin, Bernadette Lafont ou Kristin Scott Thomas.