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festival du film de la reunion
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Cédric Kahn (président du jury)


S’il est également monteur à ses débuts, scénariste (Outremer, Les Gens normaux n’ont rien d’exceptionnel) ou acteur (Alyah, Tirez la langue, mademoiselle), ce réalisateur autodidacte s’est rapidement imposé dans le cinéma d’auteur dès son premier long métrage, Bar des rails, en 1992.

Adaptant Moravia, Simenon ou une bande dessinée enfantine, il s’empare avec justesse de genres très divers : la chronique adolescente (Trop de bonheur), le thriller (Roberto Succo, Feux rouges), le conte initiatique (L’Avion), la passion amoureuse (Les Regrets) ou la fresque sociale (Une vie meilleure).

Captant avec réalisme et empathie le chaos intérieur de ses personnages, ses huit films demeurent éclatants d’humanité et d’intensité dramatique.
Valérie Donzelli


Comédienne, cinéaste, scénariste ou encore parolière, cette beauté troublante au visage de madone est surtout l’un des grands talents d’aujourd’hui. Ses apparitions la mènent du drame (Martha, 7 ans) au thriller (Qui a tué Bambi ?, Entre ses mains), sans délaisser la comédie (Pourquoi tu pleures ?, L’Art de la séduction).

Ses réalisations sont à son image : singulières et burlesques, libres et audacieuses, romanesques et décalées. Accompagnée par Jérémie Elkaïm, elle signe trois bijoux en forme de contes pour adultes, intimistes, fantaisistes et poétiques - La Reine des pommes, La Guerre est déclarée, Main dans la main - qui sont autant d’hommage à Demy, Rohmer, la Nouvelle Vague et à la formidable joie de créer.
Patrick Chesnais


Derrière sa moustache, son naturel désabusé, son intonation inimitable, sa séduction maladroite et râleuse, cet acteur inclassable cache une extraordinaire sensibilité qui éclabousse des interprétations toujours subtiles et infiniment touchantes. Entre comédie (Promotion canapé, 12 ans d’âge) et drame (Le Scaphandre et le Papillon, Les Beaux Jours), le réalisateur de Charmant garçon incarne des personnages singuliers (L’Empreinte des géants, Les Sacrifiés) sous la direction de Michel Deville (La Lectrice), Claude Lelouch (La Belle Histoire) ou Stéphane Brizé (Je ne suis pas là pour être aimé).

Depuis son Premier Prix de Comédie au Conservatoire, il s’illustre dans quelque 80 films qui jalonnent 45 ans de carrière.
Jérémie Elkaïm


Acteur mais aussi scénariste et grand cinéphile, il est un artiste singulier au sein de la nouvelle génération. Sa voix douce, son regard mélancolique, son sourire enfantin et sa grâce naturelle le rapprochent de Jean-Pierre Léaud et des héros de Truffaut.

Ce style charmant et décalé se remarque chez Sébastien Lifshitz (Presque rien), Bertrand Bonello (Le Pornographe), Gilles Marchand (Qui a tué Bambi ?), Catherine Corsini (Mariées mais pas trop), Maïwenn (Polisse) ou Nicolas Mercier (Grand départ). Mais c’est avec sa complice Valérie Donzelli qu’il cosigne et interprète ses rôles les plus marquants dans la pétillante Reine des pommes, la lumineuse et bouleversante Guerre est déclarée et le dansant Main dans la main.
Julie Ferrier


Chanter, bouger, danser, captiver, émouvoir et surtout faire rire : cette danseuse-comédienne-humoriste inventive et exubérante sait tout faire. Sur scène, elle se métamorphose en des personnages délirants avec une virtuosité déconcertante.

Sur grand écran, cette artiste pétillante et corrosive collabore avec les grands noms du cinéma français : Cédric Klapish (Paris), Étienne Chatiliez (Agathe Cléry) et Jean-Pierre Jeunet (Micmacs à tire-larigot).

Face à Didier Bourdon (Madame Irma), Géraldine Pailhas (Didine), Thierry Lhermitte (Ça se soigne ?), Romain Duris et François Damiens (L’Arnacoeur) ou Pierre Arditi et Jean-Pierre Marielle (La Fleur de l’âge), elle signe des performances irradiées d’une sensibilité à fleur de peau.
Sylvie Testud


Sourire malicieux, regard perçant, gouaille énergique, cette comédienne nature et insaisissable impose sa forte personnalité depuis sa révélation dans Karnaval.

Capable pour un rôle d’apprendre l’allemand, l’anglais, le japonais, la langue des signes ou la clarinette, elle cultive à merveille l’originalité et le paradoxe : affectionnant les personnages sombres (Les Blessures assassines), troubles (La Captive) ou décalés (Sagan), elle n’en délaisse pas pour autant la veine burlesque (Stupeur et tremblements, Demain on déménage).

Touche-à-tout curieuse et intuitive, elle prend la caméra (La Vie d’une autre) ou la plume (« Il n’y a pas beaucoup d’étoiles ce soir », « Gamines ») avec une fraîcheur et une authenticité désarmantes.
Suzel Grondin Pilou


Cette benjamine d’une famille de dix enfants grandit à la Réunion mais poursuit ses études à Marseille. Elle demeure très imprégnée par ces deux endroits phare de sa vie : son île, décrite dans son premier livre, « Les Lianes », prix du roman du Grand Océan 2000, et la Provence, décor du « Rire d’Irène », ou encore Toulon, cadre de « Tapage Nocturne », court roman proche du scénario, en attente d’édition.

L’auteur aime les personnages de ces lieux riches en couleurs, en odeurs, en métissages, autant que les héroïnes féminines complexes, déterminées et vivantes. Revenue sur l’Île, cette enseignante agrégée d’EPS écrit son quatrième roman, « Takamaka », qui renoue avec ses origines, la Réunion et son multiculturalisme.
Clément Vernay


Après l’obtention d’un BTS Audiovisuel option Montage, Clément Vernay travaille pendant plusieurs années comme technicien au sein de Tarmak Films, une société de production métropolitaine. Il exerce par ailleurs le métier de régisseur sur une dizaine de fictions (Signatures, Un autre monde, Section de recherches…), clips et publicités. Cette fonction devient son activité principale lorsqu’il s’installe à la Réunion.

En parallèle, il entame un parcours d’auteur-réalisateur dans le domaine du documentaire et signe notamment Arast, autour de l’occupation du Conseil général par d’anciens salariés de l’Association régionale d’accompagnement social territorialisé pour réclamer le paiement de leurs indemnités de licenciement.
Yannick Le Sager


Après son bac, Yannick Le Sager, autodidacte, joue du saxophone dans Urban Sax et commence les tournées avec le groupe.

Parallèlement, il rencontre François Hadji-Lazaro (des Garçons Bouchers) pour lequel il est régisseur et assistant pendant deux ans. Ils enchaînent ensemble une dizaine d’albums et plus de 200 concerts dans le monde entier.

Puis Yannick Le Sager quitte Paris en 1993 pour poser ses valises sur l’Île de la Réunion. Il travaille désormais pour le studio Acoustik où il officie en tant que post-producteur et ingénieur du son pour différents supports et types d’oeuvres, longs et courts métrages de fiction, documentaires et films institutionnels.